Le départ des Brunagel

La médaille (rare) de la Région Alsace

L’anniversaire des 35 ans de l’APA coincïdait aussi avec le départ de François et Marie-Thérèse Brunagel après 42 ans passés à Bruxelles à servir l’Europe. De toute façon Brunagel et APA sont presque synonymes. Simplement quelques statistiques :

  • Des tonnes de charcuterie et de choucroute passées en contrebande
  • Des hectolitres de riesling et sylvaner passés en « stoemeling »
  • 350 kg de bredala fabriqués dans la cuisine de Marie-Thérèse
  • Marchands de sommeil pour des dizaines d’Alsaciens en transit, étudiants ou leaders politiques
  • Des centaines de repas servis dans l’auberge clandestine de l’avenue de la Forêt
  • Des centaines de discours écrits pour toi ou plus souvent pour les autres (pas celui que je suis en train de vous déclamer, et çà s’entend).

Les discours

François c’est évidemment une connaissance très fine de la diplomatie européenne et des institutions, une grande culture, un dévouement sans faille, une mémoire hors pair, un dynamisme rassembleur en flux continu. Balladur et Mitterrand, main dans la main devant le sapin alsacien : c’est lui. Le seul qui aura reçu deux papes : c’est encore lui.

Marie-Thérèse c’est le bon sens paysan personnifié, l’éminence grise du PPE, toujours en mode multi-tâche mais pas trop tôt le matin.

« Souvent le vocable humanisme se trouve galvaudé mais dans le cas des Brunagel il trouve tout son sens. Merci François et Marie-Thérèse pour l’ensemble de votre œuvre au service de l’Alsace, vive l’APA et vive la Région Alsace. »

Rémy

L'apéritif en chansons

Les cadeaux

parce qu'en Alsace aussi nous avons le sens de l'auto-dérision

Personne ne voulait rater cette fête

Une maison de l’Alsace à Bruxelles ?

Par une étrange coïncidence, le jour des 35 ans de l’APA, Philippe Richert, président de la Région Alsace, a signé le compromis de vente pour l’achat de ce que d’aucuns appellent déjà la « Maison de l’Alsace » à Bruxelles. Une belle maison de maitre en plein cœur du quartier européen, avec plusieurs étages de bureaux tout à fait fonctionnels et un espace de réception encore à aménager.

« Au nom de l’APA je remercie évidemment Philippe car nous l’attendions depuis des années. A nous tous, bénévoles, politiques et services de promotion de la Région, de la faire vivre afin qu’elle devienne la vitrine et la carte de visite de notre région dans l’autre capitale européenne ».

Rémy

L’APA a 35 ans…

C’est dans le cadre prestigieux de la maison des Brasseurs sur la Grand Place de Bruxelles que l’APA a fêté ses 35 ans. 80 membres, certains de la première heure, ont pris l’apéro en musique dans le musée de la bière avant de se régaler d’un buffet alsaco-belge dans la salle d’honneur de la maison des brasseurs. L’occasion pour tous de se rappeler les manifestations passées, préparer les évènements à venir, le tout ponctué de discours, entre autre du président Richert, et animé par le duo Liselotte Ham et Jean-Marie Hummel.

les pompiers dégustent la tarte flambée devant leur camion sur la Grand Place

Et comme l’association ne recule devant rien, elle a fait venir un camion de pompier sur la Grand Place, sirènes hurlantes, pour célébrer ce jubilé. De plus, elle a obtenu, fait sans précédent, l’autorisation de faire des tartes flambées sur la Grand Place, le tout devant un public japonais conquis.

Le président Rémy Bossert a décerné la distinction Alsace de l’APA à Marie-Thérèse Brunagel (François Brunagel l’ayant déjà) et à René Guth, président du Bureau Alsace, pour leur implication et dévouement à la cause alsacienne pendant toutes ces années.

Enfin, le gâteau d’anniversaire, sous forme de drapeau alsacien réalisé par Dominique, a rappelé à tous que l’Alsace est une région à l’identité forte et qu’elle le restera.

« Pour les 35 ans de l’APA je souhaite à tous ses membres d’être aussi dynamiques et impliqués que le sont les Brunagel afin que l’Alsace reste la région la plus dynamique et la plus visible en Belgique » conclut Rémy Bossert.

La prestigieuse Maison des Brasseurs

Du jamais vu: un four à tartes flambées sur la Grand Place.

Les présidents: de l'union internationale des Alsaciens, du Bureau Alsace et de l'APA

La distinction Alsace pour Marie-Thérèse Brunagel

La distinction Alsace pour René Guth

Philippe Etienne quitte Bruxelles pour Berlin

Philippe Etienne, notre ambassadeur de France auprès de l’Union Européenne va quitter ses fonctions pour prendre l’ambassade de France en Allemagne. En tant qu’Alsacien d’origine et de cœur, les Alsaciens de Belgique ne pouvaient le laisser partir sans quelques cadeaux. Et Rémy Bossert, leur président, de rajouter lors du cocktail de départ: « Philippe, comme tu ne pourras pas te résoudre à boire du Sekt et que, malgré leurs progrès outre-Rhin, le Riesling alsacien reste au dessus du lot, accepte ces quelques bouteilles. Et puisque « tu rends ton tablier » d’ambassadeur auprès de l’Union Européenne, nous t’en offrons un autre, celui des alsaciens de Belgique, en souvenir de ces quelques années passées avec nous ».

Les alsaciens « tout feu tout flam’s » au 14 juillet des Ambassadeurs

Harlem, en 'Désir' d’Alsace, avec l’ambassadeur de France Bernard Valéro et l’ambassadeur... d’Alsace

Le 14 Juillet des ambassadeurs, l’incontournable garden party bruxelloise a vu « défiler » 1500 VIPs devant le stand Alsace, de loin le mieux fourni, le plus gourmand et le plus authentique. Des produits de qualité, fabriqués par de véritables artisans :

Le foie gras de la ferme Schmitt où Yasmina et son mari perpétuent la tradition d’un produit artisanal avec des canards nourris exclusivement avec les céréales produites sur l’exploitation (évidemment sans OGM). La ferme Schmitt est aussi à l’initiative de la résurrection de la poule noire d’Alsace.

Les kougelhopfs de Poulaillon, où le patron, Paul Poulaillon, a su rester intransigeant sur la qualité et l’authenticité de ses produits mais également proche de ses employés, n’hésitant pas à faire la plonge un samedi matin quand son équipe était « dans le jus » (j’en étais le témoin).

Les charcuteries et knacks de Metzger-Muller, où le patron, Daniel Muller, n’a de cesse d’apporter des innovations qualitatives et qui se bat pour la reconnaissance de la knack d’Alsace en IGP (Indication Géographique Protégée).

Les tartes flambées de la ferme Adam, où Benoit met un point d’honneur à fabriquer ses tartes exclusivement avec les produits de sa ferme de Wahlenheim, capitale de la tarte flambée.

Les riesling et crémant du domaine Valentin Zusslin où Marie et Jean-Paul arrivent à exprimer dans leurs vins cristallins, toute la minéralité et la pureté de leurs terroirs cultivés en biodynamie. Nombre d’invités ont d’ailleurs délaissé le champagne de la réception pour se ruer sur le crémant brut zéro sans soufre dont le nez floral et la bouche fraiche et gourmande sont dûs à la maturité des raisins et non au sucre rajouté.

Enfin, les costumes de la maison Bossert où Anne Wolff, dernière gardienne des véritables costumes alsaciens, est passionnée par la beauté et la qualité des tissus. Il n’y a pas que du folklore dans ce magasin mais aussi du savoir-faire et de la créativité.

Merci à ces artisans, partenaires de notre 14 juillet, pour ce feu d’artifice gustatif plébiscité par un public conquis, dont notamment le secrétaire d’Etat Harlem Désir, l’ambassadeur de France en Belgique Bernard Valéro, grand ami des Alsaciens, Philippe Etienne, ambassadeur de France auprès de l’Union Européenne et… Alsacien, le Consul Général Sylvain Berger et le député Philip Cordery.  Le stand Alsace continuait à offrir foie gras, tartes flambées, charcuteries, kougelhofs et crémant alors que tous les autres stands et traiteurs n’avaient plus rien. La générosité alsacienne n’est pas un vain mot.

Merci aussi à la douzaine de bénévoles de l’association, qui connaissent le produit, savent en parler et le promouvoir et qui l’espace d’un soir ont été des passeurs d’histoires, de traditions et d’émotions.

Rémy Bossert

Le staff 'made in Elsass'

La flam's victime de son succès