A l’heure où les Marchés de Noël ont éteint leurs guirlandes et remballé mannele, bredele, pains d’épices et vin chaud, 6 restaurants bruxellois remettent le couvert et nous rappellent que l’art culinaire alsacien ne connaît pas de saisons.

C’est d’ailleurs un de ses meilleurs représentants, le Chef étoilé Michel Husser du restaurant « Le Cerf » à Marlenheim, qui viendra en personne coacher les cuisiniers des restaurants de chez nous pour leur confier les secrets, trucs, astuces et tours de mains qui rendent les plats alsaciens uniques.

Depuis 2010, la Quinzaine alsacienne à la Grand-Place de Bruxelles est devenue une tradition : les Alsaciens de Belgique et six restaurants emblématiques du cœur de la capitale – Les Chapeliers – T’Kelderke – L’Estaminet du Kelderke – La Rose Blanche – La Brouette – La Taverne du Passage (Galerie de la Reine) – proposent une savoureuse excursion en terroir alsacien.

Durant quinze jours, du lundi 3 au dimanche 16 février 2014, on pourra s’y délecter de ce que la cuisine alsacienne propose de meilleur : flammeküche (tarte flambée), choucroute royale, salade de pot au feu, Bibeleskaes (fromage blanc, oignon, ail, ciboulette), tartiflette de Munster, hot dog alsacien, quenelles de brochet, coq au Riesling, petit salé aux lentilles, la tarte aux pommes à l’alsacienne et l’ananas au Kirsh.

L’Association pour la Promotion de l’Alsace, à l’origine de cette idée avec le Groupe Accueil et Tradition, propriétaire des établissements, ont pour ce faire, recherché les meilleurs produits du terroir alsacien.

Les charcuteries proviennent de la maison Metzger-Muller, une référence de qualité en Alsace et une entreprise à taille humaine, le chou est bio et est cultivé à la ferme Frieh, et les vins viennent de la Maison Boeckel Mittelbergheim (en conversion bio).

Un parrainage caritatif

Et pour que la fête soit complète, non seulement les gourmets et les gourmands se régaleront de bons petits plats alsacien et cette action profitera vraiment à tous, car 1€ par plat et bouteille de vin d’Alsace consommé durant cette quinzaine sera reversé à l’abbé Jacques Van der Biest qui s’occupe de l’accueil et de la ré-insertion des plus démunis dans les Marolles.

Alors, pour ceux qui recherchent un petit goût d’Alsace au cœur de l’ « autre capitale de l’Europe », à vos fourchettes !

L’édition 2013 du Marché de Noël de l’APA aura marqué les esprits ! Car si nous avons tenu notre traditionnel stand orné de sa cigogne fétiche, cette édition s’est pour la première fois déroulée à Ixelles sur la place Flagey. De 6 au 8 décembre inclus nos équipes de bénévoles (une vingtaine à se relayer par équipe) ont pu faire découvrir les spécialités alsaciennes à un nouveau public enthousiaste. Nos « bredele maisons », notre large gamme de produits alsaciens sélectionnés pour leur valeur artisanale, sans oublier le sourire de nos bénévoles, ont participé à nouveau à la formidable réussite de cet évènement phare de l’association en fin d’année. Le bénéfice du marché sera reversé au Curé Jacques Van Der Biest pour soutenir son action dans le quartier des Marolles.

Beau succès pour la soirée Tradition et Grands Crus organisée par l’Association pour la Promotion de l’Alsace et la Confrérie St Etienne, qui aura tenu son dernier chapitre de l’année, le 6 décembre à Bruxelles.

Pour cette 10ème édition, l’ambassadeur de France Bernard Valero, déjà confrère d’honneur, a tenu à ouvrir les portes de ses salons pour cet évènement de prestige. Le Consul Général de France, Sylvain Berger, a également été intronisé et a promis « de boire et promouvoir le vin d’Alsace et d’en avoir toujours dans sa cave ».

Une soixantaine de convives ont été initiés à la diversité des vins d’Alsace et, lors du diner de gala, ont pu déguster quelques grands crus du Grand Maitre 2013 Jean Claude Rieflé mais aussi des maisons Wantz, Lissner, Charles Baur et Paul Buecher.

Et Rémy Bossert, président de l’APA et Grand Conseiller à la Confrérie de conclure le diner de gala: « 2014 sera l’année européenne de l’agriculture familiale. Commençons déjà ce soir à soutenir cette viticulture familiale qui s’élève contre la mondialisation, la standardisation du goût et les lobbies industriels productivistes. A nous de passer de simples consommateurs en acteurs qui sauront défendre ces vins d’artisan contre les vins de marché. »

Le Grand Conseil et les intronisés, dont l'Ambassadeur et le Consul Général

L’Association pour la Promotion de l’Alsace, en partenariat avec la Confrérie Saint-Etienne d’Alsace vous invite à la 10ème édition de sa soirée « Tradition et Grands Crus », le vendredi 6 décembre 2013 à l’Ambassade de France.
Cet évènement, rarement organisé en dehors de notre région, vous plongera, vous et vos amis, au coeur de la tradition alsacienne, où vous serez initiés par quelques uns des plus grands viticulteurs d’Alsace, aux secrets des cépages et terroirs. Vous pourrez aussi devenir membre de la prestigieuse Confrérie lors de la Séance Solennelle d’intronisation. Le point d’orgue de la soirée sera le dîner de gala cinq services, chaque plat s’accordant à merveille avec les grands crus de l’oenothèque de la Confrérie pour des alliances mets/vins de haute volée.

Pour fêter cette 10ème édition, S.E.M. Bernard Valero, ambassadeur de France auprès de la Belgique nous accueillera dans les salons d’honneur de l’ambassade.

Programme

18.00 Accueil à la Résidence de France (Bvd du Régent 41 à Bruxelles)
18.30 Initiation à la dégustation des cépages alsaciens par les Grands Conseillers
19.15 Epreuves de dégustation
19.45 Séance Solennelle d’intronisation des postulants Confrères et Consoeurs
20.15 Dîner de gala

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Sésame le cheval au sommet du Liebenberg

Pour l’acte 2 de la rencontre de Bacchus et Gambrinus (résumé de l’Acte 1 ici), Marie (Domaine Zusslin), Jean (brasserie Cantillon) et moi-même pensions à l’acidité d’un Riesling pour tenir tête à la puissance du Lambic. C’était sans compter avec les aléas climatiques de ce millésime 2013. Coup de fil de Marie il y a 10 jours : « on ne peut plus attendre, les riesling doivent rentrer, sinon ils seront perdus ». Ils rentreront sain et sauf au pressoir, transportés par le cheval Sésame. C’est donc raté pour notre expérience. Non ! Sans se concerter, Marie et Jean lancent : »et pourquoi ne pas rajouter du jus de raisin à la place des raisins entiers ». L’enthousiasme cède la place à l’excitation : »et si on laissait partir les fermentations, sur levures évidemment indigènes, et ainsi rajouter de la complexité et des arômes nouveaux ? ».

Et c’est parti, avec la mule (moi-même) qui passera 60l de moût en fermentation à travers 2 frontières (plus une linguistique) jusqu’à la brasserie Cantillon, où Jean le sorcier es-Brettanomyces Bruxellensis a déjà choisi le fût et le lambic qui fusionnera avec le Riesling Liebenberg.

L'alchimie du Riesling et du Lambic

Une nouvelle aventure, une histoire d’amour entre Alsace et Brusseleir et d’amitié entre artisans passionnés. D’ailleurs Liebenberg ne se traduit il pas par ‘montagne d’amour’ ? Ils sont aussi naturels, uniques et spontanés que leurs fermentations: Merci à Marie (et son frère Jean-Paul) et à Jean pour ces moments rares de partage et de passion.

Ne reste plus qu’à trouver un nom pour cette future bière fruit du Riesling et du Lambic : Gueuzling, Lambling, Riesbic, …  J’attends vos propositions, soyez imaginatif.

Rémy