Le Cheval, la Mule et le Sorcier… »

Sésame le cheval au sommet du Liebenberg

Pour l’acte 2 de la rencontre de Bacchus et Gambrinus (résumé de l’Acte 1 ici), Marie (Domaine Zusslin), Jean (brasserie Cantillon) et moi-même pensions à l’acidité d’un Riesling pour tenir tête à la puissance du Lambic. C’était sans compter avec les aléas climatiques de ce millésime 2013. Coup de fil de Marie il y a 10 jours : « on ne peut plus attendre, les riesling doivent rentrer, sinon ils seront perdus ». Ils rentreront sain et sauf au pressoir, transportés par le cheval Sésame. C’est donc raté pour notre expérience. Non ! Sans se concerter, Marie et Jean lancent : »et pourquoi ne pas rajouter du jus de raisin à la place des raisins entiers ». L’enthousiasme cède la place à l’excitation : »et si on laissait partir les fermentations, sur levures évidemment indigènes, et ainsi rajouter de la complexité et des arômes nouveaux ? ».

Et c’est parti, avec la mule (moi-même) qui passera 60l de moût en fermentation à travers 2 frontières (plus une linguistique) jusqu’à la brasserie Cantillon, où Jean le sorcier es-Brettanomyces Bruxellensis a déjà choisi le fût et le lambic qui fusionnera avec le Riesling Liebenberg.

L'alchimie du Riesling et du Lambic

Une nouvelle aventure, une histoire d’amour entre Alsace et Brusseleir et d’amitié entre artisans passionnés. D’ailleurs Liebenberg ne se traduit il pas par ‘montagne d’amour’ ? Ils sont aussi naturels, uniques et spontanés que leurs fermentations: Merci à Marie (et son frère Jean-Paul) et à Jean pour ces moments rares de partage et de passion.

Ne reste plus qu’à trouver un nom pour cette future bière fruit du Riesling et du Lambic : Gueuzling, Lambling, Riesbic, …  J’attends vos propositions, soyez imaginatif.

Rémy

Le président Richert à la rencontre des alsaciens de Bruxelles

Philippe Richert, président de la Région Alsace

Le 7 octobre dernier, le président de la région Alsace, Philippe Richert, a rencontré les Alsaciens de Belgique lors d’un Stammtisch qui a réuni une quarantaine de personnes à Bruxelles. Tous les convives ont pu apprécier la vision de l’Alsace, les convictions, le dynamisme et le franc-parler du président. Une soirée d’échange et de partage dans la pure tradition alsacienne: Retour sur le gâchis du référendum sur le conseil unique ; présentation de la fusion en 2014 entre le comité régional du tourisme, la marque Alsace et Alsace International; annonce du futur label Excellence pour la Marque Alsace et enfin, discussion sur la pertinence d’avoir plus de visibilité pour l’Alsace à Bruxelles, l’autre capitale de l’Europe.

Le président Richert et René Guth, Rémy Bossert, présidents du Bureau Alsace et de l'APA

Et Rémy Bossert, président de l’APA, de rajouter « Si une Maison de l’Alsace existe déjà sur la plus belle avenue du monde à Paris, ne serait il pas normal, nécessaire, judicieux et profitable d’avoir également une vitrine de l’Alsace, digne de ce nom, sur la plus belle place du monde ici à Bruxelles ? En tout cas l’APA et ses membres seraient prêts à s’investir et à collaborer avec la Région pour se montrer créatif dans la définition et la mise en œuvre de ce projet qui leur tient particulièrement à cœur ».

Le président Richert, ravi de cette première rencontre, a promis de revenir plus souvent à Bruxelles, ne serait ce que pour défendre les dossiers TGV-Est et autres grands projets d’infrastructure, mais également l’emploi et la reconnaissance trans-frontalière des compétences et diplômes.

Un public attentif et ravi

Le gala annuel du Club des Ambassadeurs à …l’ambassade de France

Le Club des Ambassadeurs d’Alsace a choisi Bruxelles pour son gala annuel le 26 septembre dernier. Organisée par Alsace International, l’ADIRA et l’Association pour la Promotion de l’Alsace, cette rencontre a réuni une petite centaine de participants dont une quarantaine d investisseurs potentiels belges qui ont fait la connaissance d’une délégation de chefs d’entreprise venant d’Alsace.

L’APA a pris en charge l’organisation logistique : Grâce à ses amitiés avec l’ambassadeur de France, Bernard Valero, ce dernier nous a ouvert les portes de la Maison de la France pour la réunion et le cocktail dinatoire (avec quelques produits alsaciens dont du foie gras de Doriath, bretzels de Burgard, crémant de la maison Metz  et vins de Sylvie Fahrer). Le vendredi, un programme des plus alléchants attendait la délégation alsacienne : Visite du Parlement avec François Brunagel, chef du protocole ; déjeuner sur la Grand Place ; visite de la brasserie Cantillon, dernière brasserie artisanale de Gueuze.

« Ambassadeur et Entrepreneurs. Ces 2 termes résument bien la vocation de notre association: Nous sommes des ambassadeurs de notre Alsace car nous la connaissons intimement et nous l’aimons mais sans nostalgie et sans l’idéaliser. Mais nous sommes également entreprenants, car bien ancrés dans le tissu social et économique de Bruxelles et de la Belgique, nous organisons annuellement une série de manifestations d’envergure. La Belgique étant le 4ème partenaire économique de la France, nous jouons et continuerons à jouer à travers nos membres le rôle de relai d’information bi-directionnel pour les individus, institutions ou entreprises Belges et Alsaciennes. Que tous ces acteurs économiques et touristiques n’hésitent pas à nous solliciter et à nous impliquer dans leurs projets. Ce n’est pas parce que nous sommes bénévoles que nous sommes des amateurs… »

Rémy Bossert

Les alsaciens au 14 juillet des Ambassadeurs

Stand Made in Alsace

Evènement majeur de l’été Bruxellois : le 14 juillet des ambassadeurs. 1500 personnes triées sur le volet, 4 ambassadeurs, 1 consul général et cette année, un ministre (du budget, Bernard Cazeneuve). Excusez du peu.

Et les alsaciens de Belgique ont une fois de plus été sollicités pour monter et tenir le plus beau stand de la soirée avec des produits résolument ‘made in Alsace’ : Tartes flambées (ferme Adam), charcuteries (Metzger-Muller), bretzels frais (Burgard), foie gras (Artzner), crémant et riesling en biodynamie (Valentin Zusslin). Mais derrière ces plats traditionnels il y avait aussi des alsaciens et alsaciennes en costume (de la maison Bossert) pour parler du produit, de l’artisan et de son environnement.

Philippe Etienne, ambassadeur de France auprès de l’Union Européenne et … Alsacien, ainsi que Bernard Valero, ambassadeur de France en Belgique et Alsacien de cœur, ont bien sûr fait honneur à notre gastronomie. Le ministre Cazeneuve, dans son discours, n’a pas manqué de relever le dynamisme des alsaciens de Belgique.

Et en ce 14 juillet, j’en profite pour ré-interpréter les symboles de la République :

L'ambassadeur B. Valero et le ministre B. Cazeneuve entourant le président de l'APA et un Riesling 2009

Liberté : de ne pas suivre la pensée unique, de ne pas se plier à la mondialisation.

Egalité : Egalité des chances afin que le poids de la règlementation, le lobby agro-alimentaire et les brevets protectionnistes n’empêchent pas les petits producteurs et artisans d’exprimer leur savoir-faire et leur passion.

Fraternité : Solidarité, convivialité et partage.

Ré-apprenons la convivialité et le partage, c’est ce que j’ai rappelé aux ambassadeurs et ministre : « Si on enlève ceux qui, ce soir, sont venus profiter, solliciter ou se montrer, il en restera suffisamment j’espère, comme nous les Alsaciens, qui auront partagé un peu de leur culture, traditions, gastronomie et donné un peu d’eux même. Et çà c’est plutôt rassurant»

Dans cette France aux multiples visages qui a été présentée à un public résolument international lors de ces festivités du 14 juillet, l’Alsace en a assurément dessiné le sourire…

Rémy Bossert

Philippe Etienne, ambassadeur auprès de l'Union Européenne, et son épouse

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Paul Collowald : 90 ans, témoin privilégié, éclairé et passionné de l’Europe

Paul Collowald

En marge de l’Assemblée Générale de l’APA le 25 juin dernier, nous avons eu le privilège de célébrer le 90ème anniversaire du doyen de notre association : Paul Collowald.

Ancien journaliste, ancien directeur de cabinet du Président du Parlement européen, Pierre Pflimlin, ancien directeur de l’information de la Commission puis directeur général de l’information du Parlement européen, Paul est le seul à avoir été Directeur Général de l’information à la Commission et au Parlement et a été le témoin privilégié de la création et de la marche en avant de l’Europe

Devant une centaine de personnes, dont l’ambassadeur de France Bernard Valero et le consul général Sylvain Berger, Paul nous a fait revivre, non sans humour, émotion et passion, quelques aspects de son parcours exceptionnel. Devant un public sous le charme, se délectant de chacune de ses anecdotes ou trait d’esprit, nous aurions pu l’écouter des heures. Retrouvez ici son discours

Mais le crémant ne pouvait attendre éternellement et il nous a dédié, pour son anniversaire, et avec la conviction d’un adolescent, ce triptyque :

« La confiance, qui nous met en marche ;

la persévérance, qui renforce l’action ;

l’espérance, qui nous maintient debout ! ».

Merci Paul